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Ma porte étant très vieille et Tifen l'ayant marquée de ses griffes chaque fois qu'elle voulait entrer, j'ai décidé de la changer ; c'est fait depuis hier et j'en suis très contente.
Voici l'ancienne à l'extérieur, à l'intérieur elle était chêne foncé.
Et voici la nouvelle, à l'intérieur elle est blanche.
Maintenant, il me reste à éduquer Tifen pour qu'elle demande à entrer sans se servir de ses griffes.
Je pense que ça ne va pas être super facile !!!.
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Rosalie Gautier a maintenant 103 ans et toujours le même caractère déterminé ! J e vais vous raconter ce que l'on peut appeler un exploit qu'elle a elle-même relaté dans un cahier.
"Eugène (son mari) partit le 3ème jour de la mobilisation. Comme les autres femmes, me voilà restée seule avec mes deux filles. En 1940, c'est la débâcle puis l'occupation . Il y avait des Allemands partout. J'ai été trois mois sans nouvelles de mon mari, j'avais le cafard, bien sûr. Puis j'ai eu des nouvelles et un jour il m'écrivit qu'une femme de prisonnier était allée les voir, alors je me dis : pourquoi pas moi ?
C'était un voyage à risques, plein d'obstacles. Les prisonniers m'ont envoyé l'itinéraire et, malgré tous ceux qui me disaient que je n'y arriverai pas, j'ai mis une fille chez mes beaux-parents, l'autre chez ma mère et un matin, mon frère m'emmène à la gare de Combourg.
Dans le Rennes-Paris, j'ai trouvé des gens sympathiques qui m'ont expliqué comment aller de la gare Montparnasse à la gare de l'Est."
Pour que vous ne trouviez pas cette lecture trop longue et fastidieuse, je vais vous en résumer une partie : le lendemain, elle prit le train pour Reims puis pour Laon mais il y avait la frontière à passer à Guignicourt et là, n'ayant pas de passeport, elle fut refoulée par les gardes allemands. Pas moyen de repartir par la même gare alors un jeune couple l'a emmenée à Saint-Erme d'où elle a réussi à partir jusqu'à Laon puis Guignicourt -sur-Vence mais là elle avait encore 11 km à faire à pied. Après cette longue marche, elle a enfin trouvé le village où étaient les prisonniers.
"J'ai trouvé une maisonnette où une dame de 80 ans est allée chercher mon mari au stalag et nous avons passé la nuit chez elle. J'y suis restée quelques jours avant de reprendre le chemin de ma maison."
Pour passer la frontière, elle fut emmenée dans le camion d'électriciens qui travaillaient pour les Allemands et repartaient pour Reims, ils l'avaient recouverte de leurs vestes et de leurs musettes, si bien que les Allemands ne l'ont pas trouvée !
"Pour s'évader, les sept prisonniers de l'équipe de mon mari ont fait le même parcours pour traverser la frontière. Mon mari et ses copains sont arrivés à la maison huit jours après moi.
J'ai fait tout ce voyage avec l'argent d'un veau que j'avais vendu avant de partir : douze cents francs.
J'avais donné cinquante francs à mon mari et il me restait de quoi acheter deux poupées pour mes filles. J'étais contente de pouvoir leur rapporter ce petit souvenir."
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En Bretagne, oui, mais en plus tout près de chez moi : le menhir du Champ Dolent.
Je ne veux pas vous offenser, mes ami(e)s en expliquant ce que sont les menhirs, je suppose que tout le monde connaît ces monuments mégalithiques.
Une tour du château de VITRÉ.
Le château de Vitré est un château fort des XIV ème et XV ème siècles, il comporte un donjon et un châtelet . Le donjon servant de musée.
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